Emploi dans le sud du pays : priorité à la main-d’oeuvre locale
Les entreprises activant dans les régions du sud du pays devront désormais accorder la priorité dans leur recrutement à la main-d’oeuvre locale, a annoncé lundi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une instruction relative à la gestion de l’emploi dans les wilayas du Sud.
« Le recours au recrutement d’une main-d’oeuvre hors wilayas n’est autorisé que dans la proportion des postes à pourvoir n’ayant pas de profil correspondant localement », a expliqué l’instruction du Premier ministre.
Les besoins en main-d’oeuvre des entreprises implantées dans les wilayas du Sud, y compris celles dont les sièges sociaux se trouvent hors de ces wilayas, « doivent être obligatoirement satisfaits en priorité et notamment pour la main-d’oeuvre qui n’est pas hautement qualifiée par le recours à la main-d’oeuvre locale conformément à la législation en vigueur ».
En cas d’indisponibilité des profils demandés sur le marché du travail local, ajoute le Premier ministre, une dérogation « exceptionnelle » peut être accordée par le wali, territorialement compétent, pour le recours à une main-d’oeuvre hors wilaya sur un rapport « dûment motivé, assorti de l’avis des services compétents de l’emploi ».
Les employeurs sont tenus, par ailleurs, de notifier à l’agence habilitée, ou à la commune, tout emploi vacant, dans leur entreprise qu’ils souhaitent pourvoir, et de transmettre à l’agence habilitée les informations relatives aux besoins en main-d’oeuvre et aux recrutements effectués, conformément aux articles 18 et 19 de la loi n° 04-19 du 25 décembre 2004.
Dans le souci d’améliorer les compétences professionnelles de la main-d’oeuvre originaire des régions du Sud, le Premier ministre a instruit les entreprises, qui recrutent des agents insuffisamment qualifiés, à assurer la formation directement ou par l’intermédiaire des centres de formation professionnelle par une formation à la carte. APS
Ces derniers temps, Ait Ahmed devient une cible privilégiée des minables
Par Ait Benali Boubekeur
Certaines personnes sont incapables de se faire une place sur la scène politique nationale. Pour exister médiatiquement, elles s’attaquent sans vergogne à des hommes honnêtes de la trempe de Hocine Aït-Ahmed. Ainsi, le 3 mars 2013, l’écrivaillon Lounis Aggoun s’en prend éhontément au président du FFS. Bien que cette ruade [il s’agit de la considérer en tant que telle] ne puisse pas atteindre le dernier chef historique en vie, force est de reconnaître que cette volonté délibérée de salir des hommes probes ne fera hélas que reculer la cause démocratique.
En tout état de cause, au moment où les scandales de corruption s’enchaînent en Algérie, Lounis Aggoun tente de court-circuiter le débat. S’attaquant à un homme dont la stature dépasse son imagination, le plumitif étale, au grand jour, sa haine envers un homme respectueux. Bien que l’invective déshonore en premier lieu son auteur, certains imbéciles sont prêts à faire des sales besognes pourvu qu’ils se fassent connaitre. En tout cas, à en croire ce minable, tout le malheur de l’Algérie découle de l’engagement politique d’Aït-Ahmed. Ainsi, en dépit des 70 ans de militantisme sans répit, le rôle de Hocine Aït-Ahmed est réduit à néant. (lire la suite)
Tant qu’il y aura des femmes
Rabah TOUBAL pour « Algérie Politique »
«La Femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » Article 1er de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791.
Elles s’appellent Nefertiti, Cléopâtre, Meriem, Khadija, Fatima, Tin Hinan, Kahina, Elisabeth, Victoria, N’Soumer, Marie Curie, Indira Gandhi, Bandaranaike, Benazir Bhutto, Corazon Aquino, Aung San Suu Kyi, Angela Merkel, Hillary Clinton, Royal, Louisa Hanoune ou tout simplement Nacera, Ratiba, Souad, ou Hiba.
Elles ont dirigé, dirigent ou vont diriger leurs pays respectifs ou rêvent de devenir ministres, ambassadeurs, juges, pilotes, professeurs ou championnes du monde, à l’instar de Hassiba Boulmerka et tant d’autres femmes, qui ont influé positivement sur le destin de leurs pays respectifs.
« Eduquez bien vos filles et laissez les faire » dit un vieil adage de chez nous car aucune laisse, aucune ceinture de chasteté et aucun corset ne peuvent empêcher une femme de faire ce qu’elle a envie de faire, quand le Diable habite son esprit ou son corps.
Ce sont souvent les éducations rigoureuses, humainement insupportables, qui ont été à l’origine des scandales qui ont défrayé les chroniques sociales et donné lieu aux monstruosités les plus incroyables. (lire la suite)
Le machisme est au pouvoir à Tazmalt !
Les six femmes élues de la liste de Smail Mira, maire de Tazmalt, ont été démissionnées ! Cela crée une situation inédite et un vide juridique au regard des lois en vigueur. Que fera le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales ? Ira-t-il jusqu’à dissoudre cette assemblée ? Remplacera-t-il les femmes démissionnaires par d’autres issues des autres listes ? El Mouhtarem
Montants des INDEMNITES ALLOUEES AUX ELUS LOCAUX
Source Journal officiel du 27 février 2013 http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2013/F2013012.pdf
Président de l’APC de 77.000 DA à 132000 DA
Vice-président de l’APC, de 50.000 à 100.000 DA,
Présidents de commissions permanentes de 40.000 à 90.000 DA
Délégués spéciaux communaux de 40.000 à 90.000 DA
Président de l’APW de 93.000 à 162.000 DA
Vice-président de l’APW de 75.000 à 140.000 DA
Présidents de commissions permanentes de 75.000 à 140.000 DA. Les élus non parmanisés bénéficient d’une indemnité mensuelle de représentation fixée comme suit:
10.000 dinars pour les membres des APC;
15.000 dinars pour les membres des APW.
Rassemblement pour la dignité le 14 mars à Ouargla
Plusieurs militants, activistes et syndicalistes ont fixé la journée du 14 mars 2013 pour organiser un « rassemblement pour la dignité »- مليونية الكرامة
Ce rassemblement se déroulera « place Tahrir » à Ouargla et vise à dénoncer le Premier ministre qui a insulté et méprisé les jeunes qui ont pacifiquement manifesté pour leurs droits fondamentaux.
Ces jeunes militants appellent aussi la société civile et tous les militants à travers le pays à rejoindre ce rassemblement qui vise aussi à exprimer l’attachement de tout le monde à l’unité nationale et à la dignité du citoyen bafouée par le pouvoir algérien.
قرر العديد من النشطاء والحقوقين والبطالين أن يوم المليونية التي دعوا لها ستكون يوم الخميس 14 مارس 2013 في ساحة التحرير أما مقر بلدية ورقلة ولاية ورقلة تحت إسم ًإسترجاع الكرامة ً والمطالبة برحيل حكومة سلال وكذلك التأكيد على الوحدة الوطنية و وحدة الشعب الجزائري في تراب واحد،حيث أن هاته المليونية ستكون ردا على وصف سلال للشباب الذين خرجوا في العديد من الولايات يوم 24فيفري الماضي للمطالبة بالعيش الكريم ًبالشرذمة َ.
كما دعوا كل شرائح الشعب الجزائري وكل القوى الفاعلة في المجتمع المدني وكل المنظمات الحقوقية للمشاركة في المليونية.
Ali Brahimi et la question de l’éthique politique
Par Chafaa Bouaiche, député du FFS
Suite à l’interview de Brahimi Ali au quotidien arabophone Echourouk où il traitait du FFS et de son président, j’ai cru utile d’éclairer l’opinion sur le parcours politique de l’ex-député du RCD et candidat malheureux de l’ANR aux élections législatives de mai 2012. Cet éclairage n’a pas été du gout de l’interviewé qui m’a envoyé un mail via mon compte facebook. Mon sang n’a fait qu’un tour et je me suis retrouvé polémiste malgré moi. A toute fin utile, j’ai décidé de restituer aux lecteurs intéressés les différents échanges.
Sur mon mur Facebook.
«Ali Brahimi, ancien membre de la direction du FFS, ennemi juré de Said Sadi avant de rejoindre son parti en 1996. Il devient membre de la direction du RCD, sans même passer par la voie démocratique. Sadi voulait l’imposer à la tête de la liste du parti à Mechdellah, lors des élections locales de 1997, les militants l’ont rejeté…la liste a été annulée. En 2007, il devient député du RCD avant de le quitter quelques années plus tard…En 2012, il conduit la liste de l’ANR à Bouira, il n’a obtenu que quelques centaines de voix. Aujourd’hui, il se permet de s’attaquer à Hocine Aït-Ahmed ? Ali Brahimi est connu comme « Boutsfiyine »…
Message de Brahimi Ali
«c’est minable ce que tu écris sur ton seigneur, et c’est surtout faux puisque c’est moi qui a refusé la tete de liste aux legislatives 97 , quand au ait ahmed sur lequel je critique c’est celui que des opportunistes comme toi ont mené dans les bras du régime, toi qui n’a eu aucune initiative digne d’un deputé d’opposition depuis bientot une année que tu perçois le pécule
quand tu auras les « couilles » de dire sous ton immunité dans l’enceinte de l’apn un dixième de ce que je dis du régime ici , tu l’ouvriras petit »
Réponse de Chafaa Bouaiche
J’ai un moment espéré, qu’après ton séjour à l’APN, tu aurais des manières plus policées pour ne pas dire plus civilisées, il n’en est malheureusement rien ! Une question de détails, c’est qu’un polémiste de talent se devrait d’éviter les fautes d’orthographe. Tu en commets encore !
J’ai appris incidemment que tu hantes encore les couloirs de l’APN et que tu squattes les places des fonctionnaires au restaurant. Politiquement tu es toujours en transhumance. Et sais-tu vraiment où est le pouvoir et où est l’opposition. Ai-je besoin de te rappeler que Hocine Aït-Ahmed n’est pas de la race des hommes qui se laissent mener ? Crois-tu vraiment qu’on peut entrainer Monsieur Aït-Ahmed à faire ce qu’il ne veut pas faire ou à dire ce qu’il ne veut pas dire ? Enfin, je te rappelle que l’humilité est une vertu politique.
Les journaux « indépendants » censurent la grève des travailoleurs de Liberté
Les journaux de la presse dite indépendante n’ont pas dit un mot sur la grève du personnel assimilé du journal Liberté de l’homme d’affaires Issad Rebrab. En effet, le lundi 4 mars, les travailleurs de Liberté ont déclenché un mouvement de grève à l’appel de leur section syndicale (UGTA). Les revendications portent sur l’application de la future grille des salaires à compter du 1er janvier et du régime indemnitaire. La grève qui a duré quelques heures s’est finalement arrêtée suite à l’acceptation par la direction des deux revendications du Syndicat.
La mobilisation était assez remarquable et la présence médiatique tout autant. Les journalistes présents ont couvert avec beaucoup d’enthousiasme et d’espoir. Puisqu’ils sont aussi interpellés et concernés, bien qu’indirectement, par ce mouvement de protestation. Ils ont tous fait leurs papiers et remis à leur rédaction comme d’habitude. Aujourd’hui, mardi, aucun papier n’est sorti. Les actionnaires des quotidiens dits indépendants, par solidarité patronale, ont censuré les journalistes.
Le mouvement de protestation a été couvert par « Le Jeune Indépendant » et « El Moudjahid » que les chantres de la « liberté de la presse » (Slogan bien creux qu’il faut désormais traduire par « droit sur la manne publicitaire ») qualifient de tous les noms.
El Mouhtarem
Bouteflika procède à un mouvement dans le corps des walis
Le président Abdelaziz Bouteflika, a procédé à un mouvement dans le corps des walis, indique lundi un communiqué de la Présidence de la République.
Ce mouvement comporte :
Au titre des fins de fonctions :
Fehim Yahia, wali de Sidi Bel Abbès, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Alaili Maâmar, wali d’El Oued, appelé à exercer une autre fonction.
Boubekeur Abderrahmane, wali de Saida, appelé à exercer une autre fonction.
Semmoudi Salim, wali d’El-Bayadh, appelé à exercer une autre fonction. (lire la suite)