FFS: programme de prépation de l’Audit

Je vous communique le programme technique de préparation de l’Audit national démocratique et transparent qui se tiendra les 21 et 22 juin 2007 à Alger.

Lundi 4 juin 2007: réunion des Conseils fédéraux pour la mise au point du fichier militant et la distribution des convocations pour les militants.

Jeudi 7 juin 2007: Tenue des Conseils fédéraux élargis aux militants pour expliquer les modalités d’élections des délégués à l’Audit.

Jeudi 15 juin 2007: élection des délégués.

Des élus en prison , d’autres poursuivis !

Nous apprenons de sources informées que pas moins de 13 Présidents d’APC dans la wilaya de Skikda ont été poursuivis en justice pour dilapidation des biens publics. Par ailleurs, dans la wilaya d’Alger, nous apprenons que le P/APC de Ain Taya est poursuivi en justice. Le P/APC de Ain El Beniane est aussi poursuvis avec d’autres élus pour falsification d’une délibération. Dans la wilaya de Mascara, le wali a procédé à la suspension du P/APC de la commune de Sidi Abdelmoumene. Ce dernier est mis sous contrôle judiciaire. IL avait, selon des sources informées, bénéficié de terres agricoles illégalement.
Selon d’autres sources, 10 P/APC de la wilaya d’El Biadh ont été poursuivis en justice ces derniers jours.
Dans la commune de Ouled Sidi Mihoub (Relizane), selon un jugement du 12/05/2007 n°2881 émanant de la cour de Relizane, le 2ème vice président de l’APC a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 10.000 dinars de dommages et intérêts à verser à sa victime.
L’affaire remonte au 9 février de l’année dernière, lorsque la victime, F.A., âgé de 54 ans, a déposé une plainte auprès des services de la gendarmerie de la localité contre le vice-président de l’APC pour coups et blessures volontaires. La victime soutenait alors que l’élu lui avait asséné des coups à la tête à l’aide d’une barre de fer, entraînant une incapacité physique de cinq jours.
Pour rappel, le P/APC de la commune de Ouled Fayet a été mis sous mandat de dépôt pour pédophilie. Le maire de la commune de Baba Hacene dans la même région est également mis sous mandat de dépôt.
Le P/APC de Tichy (Béjaia) a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour diffamation contre un correspondant de La Dépêche de Kabylie.

Message de Hocine AIT AHMED concernant L’AUDIT DE CONSTRUCTION adressé au Conseil national réuni en session ordinaire les 31 mai et 1er juin 2007

aitahmed.jpgChers amis, chers camarades, chers compagnons :

 

L’été qui s’annonce sera particulièrement chaud.
Dès qu’une soit disant  » élection  » est expédiée, une autre prend le relais et comme le souligne si bien votre déclaration, la subversion reste l’Alpha et l’Oméga de ce système obsolète, aveugle et entêté.

 

Tout se passe comme si l’imperméabilité à l’expérience historique et politique de ses  » chefs  » visibles et invisibles, au demeurant vieux chevaux de retour, est une façon de rafistoler leurs clichés afin de conserver leurs illusions et leurs fictions. A l’exemple des autorités coloniales qui refusaient l’évidence de l’indigénat et de la domination à force d’auto – mystification et de narcissisme pathologiques.
Malgré l’absence d’un adversaire jouant dans leurs catégories et dans leurs répertoires, les autorités  » nationales  » ne peuvent prétendre à une réelle représentativité ou à une sérieuse viabilité. L’illégitimité, l’illégalité et la théâtralisation du mensonge ont fini par les user et totalement les disqualifier.
Comme s’ils brisaient systématiquement les miroirs qui leur renvoient l’inexistence de leurs consciences morales et politiques.
C’est dans ces moments qu’ils deviennent plus arrogants et plus dangereux.
Si des hommes ou des groupes d’hommes à l’intérieur du système sont susceptibles d’évolution ou prétendent afficher des volontés de changement, la nature du système reste fondamentalement inchangée. Elle noie et broie toute volonté de réforme.

 

Comme nous en avions l’intuition, l’abstention du peuple algérien constitue un message fort, clair et sans équivoque, tant sur le plan interne que pour l’opinion internationale. Il est de notre responsabilité de traduire ce message en programme politique efficient, cohérent et mobilisateur pour un changement radical et pacifique.
Il est plus que jamais nécessaire de préparer notre organisation à affronter des échéances imminentes qui peuvent s’avérer décisives pour l’avenir du pays. Je demande au Secrétariat national de mettre en place une instance politique à l’étranger pour dépasser les lourdeurs et les procédures de l’appareil et répondre à l’impératif d’un redéploiement politique du parti. Ainsi seront clarifiée les missions des uns et des autres.
Dans la situation politique actuelle – dussé – je me répéter – je veux vous réaffirmer que la marge d’erreur autorisée par nécessité est toujours réduite. Nous ne pouvons pas nous offrir le luxe de nous tromper et nous ne devons pas nous égarer dans des exercices de rhétorique et dans des nostalgies patriotisantes ou des mirages politiques.
Nos fins et nos moyens ne sont pas les fins et les moyens du pouvoir. La stratégie de l’opposant ne peut, ni ne se veut calquée sur celle de l’oppresseur.
Nous sommes contre toutes les formes de violence, de haine et de règlements de comptes malgré que nous les subissions toujours, sans frein ni normes. Nous n’oublions ni les plaies ouvertes par les éliminations brutales de NOS DEUX ELUS Rabah AISSAT et Ali AZRARAQ, ni les manquements à la loi de l’institution judiciaire qui, de toute évidence, exprime des décisions consensuelles au plus haut niveau. Libre aux omnipotents et aux omniscients de s’exonérer de toute responsabilité.

 

Mes amis,
Encore une fois, nous, militants d’une alternative crédible, n’avons pas le droit à l’erreur.
C’est pourquoi je vous invite à l’humilité, à la lucidité, à l’intelligence du coeur et de la raison.
Notre préparation organisationnelle est déjà commencée mais beaucoup reste à faire. Pour nous l’été 2007 sera studieux.
Dans mon message du 6 avril dernier, je vous informais que je vous soumettrai pour approbation les modalités de préparation et de représentation pour l’audit du 21 juin 2007.
J’ai dégagé ces modalités, le camarade Tabbou vous les détaillera, et le camarade Cherifi qui a une grande expérience des forums internationaux a mis ses connaissances et son expertise dans le domaine des audits de partis et de syndicats, notamment en Amérique de sud, à notre service et à notre portée.
Mon souci fondamental a été de mettre nos procédures structurelles et statutaires en harmonie et en cohérence avec nos valeurs centrales et nos buts politiques.

 

Dans notre cœur, le FFS est grand mais le pays est encore plus grand.
Nous devons construire un parti et proposer un programme politique en phase avec la société. Je refuse le fétichisme du parti ; l’esprit de parti doit l’emporter sur l’esprit partisan. Le parti est un moyen nécessaire mais non exclusif de notre marche vers les libertés et l’autodétermination individuelle et collective.
La reconstruction et la consolidation de l’unité politique et sociale de la nation se feront à partir de l’émancipation de l’ensemble des Algériennes et Algériens, en toute égalité de statut.
Sur cette route nous ne sommes pas seuls, et nous ne sommes pas les seuls. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui, par delà les différences de générations et d’itinéraires nous nous retrouvons, à l’échelle nationale, en communion fondamentale d’idéaux et d’options politiques.

 

Nous avons également pour devoir de creuser avec profondeur et lucidité certaines leçons magistrales de l’histoire du siècle des fascismes et des totalitarismes et de ses prolongements jusqu’à nos jours. Je pense que la chute du Mur de Berlin et l’effondrement consécutif de l’empire soviétique, nous autorisent non pas à un axiome scientifique – mais à un constat historique d’ordre international : les mouvements d’émancipation révolutionnaires qui n’avaient pas de fondements et d’horizons démocratiques ont été et sont toujours non seulement condamnés à l’échec ; mais plus, voués à des dérives totalitaires voire à des répressions barbares, indignes de leurs credo libérateurs et qui n’ont rien à envier à la cruauté et à l’ampleur des hécatombes apocalyptiques qui ont marqué, notamment, les guerres confessionnelles et coloniales.

 

Chers amis,
Je connais votre générosité.
Je sais votre ferveur, je n’ai jamais douté de votre engagement.
Je suis persuadé que ce peuple saura reconnaître les siens.
Je sais qu’un jour la légitimité des uns et des autres sera reconnue, que votre abnégation et votre probité serons reconnues et honorées.
Les militants du FFS peuvent être fiers de leur action. Ils font preuve de constance et ne seront pas comptables devant eux-mêmes de batailles qu’ils n’auront pas menées, y compris sur eux-mêmes.

 

Nous sommes dans la société et nous sommes sous le regard du peuple. Je sais que nous serons à la hauteur de nos missions et de nos ambitions, chacun à sa place et chacun dans son rôle. EN SYNERGIE.
Le système d’oppression finira. La naissance de la deuxième République Algérienne sera.
Avec l’avènement de la démocratie qui en est la condition sine qua non.

 

Nous nous donnons la route, Nous nous donnons le temps.
Au travail et a très bientôt.
Hocine AIT AHMED

AFFAIRE DE LA CITE U DE BAB-EZZOUAR La mise au point des «étudiants africains»

Pour plus de clarifications et dans le souci d’être objectif, je publie ce communiqué des étudiants africains mis en cause dans l’affaire de la CUB 3.

……………………………………………………………………………
par M. Mehdi
La « cellule de crise des étudiants africains » de la cité universitaire Bab-Ezzouar III, mise sur pied dimanche dernier, a tenu a donner sa version des faits des événements qui se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche 27 mai au cours desquels un étudiant algérien a été blessé lors d’une échauffourée avec des étudiants angolais.

Dans un communiqué de ladite cellule de crise, la « vraie version » de cette affaire peut être également vérifiée « auprès d’étudiants algériens de bonne foi ayant assisté à la scène qui s’est réellement produite ». Selon cette même source, la bagarre a éclaté lorsque, le vendredi 25 mai dans la soirée, un étudiant algérien s’est adressé à des étudiants angolais qui « écoutaient à une heure tardive de la musique avec un volume élevé » pour leur demander de « faire moins de bruit ». «Il y a eu échange d’injures et une bagarre a donc éclaté entre l’étudiant algérien et un étudiant angolais ». D’autres étudiants, algériens et angolais, se sont mis de la partie pour défendre leurs compatriotes respectifs, explique-t-on.

Après intervention d’agents de sécurité et d’étudiants algériens, lit-on dans le document, la situation s’est calmée et « des excuses ont été présentées par des étudiants angolais à l’étudiant algérien blessé ».

Omar Dialo, étudiant malien, membre de la cellule de crise, tient à démentir formellement la version du « tract » placardé à la Cité U dans la journée de samedi (dont une copie a été faxée avec le communiqué) qui raconte que l’étudiant algérien qui est allé vers les Angolais pour leur demander de baisser le son a été « déshabillé et filmé » et que la scène a fait le tour des téléphones portables. Selon Omar Dialo, même l’étudiant blessé réfute cette thèse.

Toujours selon la cellule de crise, le « tract », écrit en arabe, appelait à un rassemblement pour samedi à 19 heures « pour demander à l’administration de la Cité U de prendre des mesures sévères » contre les étudiants angolais. Mais la situation est allée au-delà d’un rassemblement. Puisque selon les étudiants africains, des « étudiants algériens malintentionnés » se sont rendus dans les chambres des Angolais « où ils ont brûlé tout ce qu’ils ont trouvé (ordinateurs portables, passeports, téléviseurs, vêtements…) et autres « scènes de pillage ». Le communiqué parle de « lynchage populaire » commandité par ces « étudiants algériens malintentionnés », mais évoque également « certains frères algériens » qui se sont interposés en « informant les étudiants angolais d’autres chambres de s’enfuir ». Le pire, selon eux, a été évité grâce à l’intervention de la brigade anti-émeute. Après ces deux versions, il reste à espérer que la direction de la Cité universitaire communique la sienne…

Verdit du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a apporté, hier dans un communiqué, ses précisions sur le contentieux électoral dont il a été saisi par certains candidats et partis politiques. Après examen des recours, le Conseil a déclaré rejeter 668 recours car ne remplissant pas les conditions légales pour des raisons de défaut de qualité du requérant, défaut de pouvoir habilitant le dépositaire de la requête et défaut de pouvoir pour présenter le parti politique. Bien que recevables dans la forme, des recours, au nombre de 65, ont été rejetés dans le fond pour absence ou insuffisance de preuves. La plupart des faits évoqués dans cette catégorie de recours revêtent, selon le Conseil, «un caractère général et s’appuient sur des données manifestement invérifiables». Seuls trois recours ont été déclarés recevables dans la forme et dans le fond. Il s’agit, rappelle le Conseil, des résultats du scrutin qui s’est déroulé au niveau de trois bureaux de vote relevant du centre de vote Halima Essaâdiya dans la commune de Souk-Ahras en «raison des dépassements enregistrés au niveau de ces bureaux, sans que toutefois cette annulation affecte les résultats définitifs proclamés».
R.N

Elections communales le 6 septembre ?

Le ministre de l’Intérieur Nouredinne Yazid Zerhouni a presque fixé la date de la tenue des élections locales. Interrogé sur la date du prochain rendez-vous électoral, le ministre de l’Intérieur a indiqué, hier soir à Chlef, que ce scrutin aura lieu «dans trois mois, avant la fin de mandat des assemblées locales, le 11 octobre». Zerhouni a ajouté qu’«il faut tenir compte du ramadan et de la rentrée scolaire, car beaucoup d’écoles sont utilisées pour les opérations de vote».

Le journaliste Arezki Aït Larbi acquitté ce matin !

Le procès opposant le journaliste Arezki Ait Larbi à l’ancien directeur des prisons au ministère de la justice, Abdelkader Sallat a connu sa fin ce matin. En effet, le tribunal correctionel d’Alger a rendu son verdict: le correspondant du journal Le Figaro a été acquitté. Nous ne pouvons que nous réjouir!

Encore des élus en prison !

Les services de sécurité ont procédé, dans la matinée du lundi, à l’arrestation du président de l’APC de Baba Hassen (Alger) et de deux des ses adjoints. Les mis en cause sont mis sous mandat de dépôt à la prison de Beb Djdid pour dilapidation des biens publics !

Abdelhamid Mehri : « Les élections ne sont qu’une mise en scène »

Abdelhamid Mehri, invité de « Fatour Essabah », a qualifié les résultats des dernières législatives de « fabriqués », partant du principe que l’expérience électorale en Algérie « est conçue comme une pièce de théâtre, avec des producteurs, des acteurs et une répartition des rôles, avec des quotas pour les joueurs ». Il a également insisté sur la nécessité pour le Front de libération nationale, de reprendre sa trajectoire initiale.
De plus, l’ex-secrétaire général du FLN a écarté l’idée de la « neutralité » des dernières élections législatives où le FLN a enregistré un certain recul du nombre de sièges à l’Assemblée populaire nationale. Selon lui, cette situation « révèle que le pouvoir ne désire pas le changement et œuvre à éradiquer toute vie politique ». M. Mehri a également critiqué les conditions dans lesquelles se sont déroulées les législatives, précisant que « le système actuel n’est plus capable de relever les défis intérieurs et extérieurs ».
De plus, il a qualifié la lettre du président de la commission nationale politique de la surveillance des élections, Saïd Bouchaïr, d’ « incident navrant » vu qu’elle confirme une mauvaise image des élections algériennes, à l’étranger.
Concernant la révision de la Constitution qui permettrait au président de la République de se présenter pour un troisième mandat, M. Mehri a déclaré : « Je ne crois pas que le prolongement ou non de mandat du présidant Bouteflika soit une question importante, si le Président ne peut pas s’appuyer sur des institutions efficaces ».
Par ailleurs, M. Mehri a précisé que la charte pour la paix et la réconciliation nationale a donné des prérogatives au ministère de l’Intérieur qui dépassent celles de la Constitution.

Deux mois de prison ferme contre Omar Belhouchet et Chawki Amari

Le verdict du procès en diffamation opposant le wali de Jijel au journal El Watan, mis en délibéré le 6 mai, est tombé hier après-midi au tribunal de Jijel.

Le directeur de la publication, Omar Belhouchet, ainsi que le rédacteur de l’article incriminé, Chawki Amari, ont été condamnés à deux mois de prison ferme, peines assorties d’une amende d’un million de dinars que devront payer solidairement les journalistes. La condamnation concerne le chef d’inculpation relatif à la diffamation, alors que celle de l’outrage n’a pas été retenue par le juge. Lors du procès qui s’est déroulé en présence de MM. Belhouchet et Amari au début du mois de mai, le procureur de la République avait requis deux années de prison et une amende de 5 millions de dinars contre chacun des deux accusés. Pour Me Soudani Zoubeir, avocat de la défense, « c’est surprenant que les exceptions d’irrecevabilité que nous avons soulevées n’aient pas été retenues, c’est un verdict très sévère que je n’arrive pas à m’expliquer ». Et d’ajouter : « Donc, nous allons immédiatement faire appel. »

Fodil S.

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