Une affaire emblématique de la justice algérienne
LE SOIR de Bruxelles, du 25/02/2009
Le meurtre du chanteur kabyle Lounès Matoub, en 1998, n’a jamais été élucidé, bien que deux hommes soient accusés.
Quand donc les deux hommes accusés du meurtre du chanteur kabyle Lounès Matoub auront-ils droit à leur procès ? Cela fait maintenant une dizaine d’années que Malik Medjnoun et Hakim Chenoui croupissent en prison, accusés de cet assassinat, et leur procès n’a jamais eu lieu. Medjnoun a mené plusieurs grèves de la faim, et lors de la dernière, il y a quelques jours, il a reçu la visite du procureur général et du président du tribunal, qui lui demandèrent de cesser son mouvement, «le cas étant sensible et ne dépendant pas d’eux».
L’affaire avait fait grand bruit à l’époque. Lounès Matoub, chantre de la Kabylie, l’Algérie berbère, un artiste populaire très engagé contre le régime militaire et, aussi, contre les islamistes radicaux, avait été victime d’un guet-apens le 25 juin 1998 sur une route de Kabylie et froidement abattu par des inconnus.
Le régime et ses relais locaux avaient immédiatement accusé le «GIA» (groupes islamiques armés), qui était alors le principal acteur clandestin de la «sale guerre» et qui recourait aux méthodes les plus abjectes contre les civils non sans susciter de lourdes suspicions de manipulations dans de nombreux cas. Une bonne partie de la population kabyle s’en prit d’ailleurs au régime militaire, criant «Pouvoir assassin» lors des obsèques du chanteur. Une thèse que la famille du défunt partage…Plusieurs éléments troublants donnent à penser que, en effet, le régime ou plutôt l’un des clans qui le composent en s’entre-déchirant a pu tremper dans ce meurtre et notamment le fait que la route fatale avait été coupée par la gendarmerie ce jour-là, qui ne laissa passer que la Mercedes du chanteur.
Dans l’année qui suivit, deux hommes furent arrêtés. Malik Medjnoun et Hakim Chenoui, un islamiste repenti. Selon leur témoignage, ils furent atrocement torturés pour avouer le crime. Deux autres personnes ont fait état de terribles tortures subies deux ans après, en 2002, pour qu’ils témoignent contre les deux suspects. Ce qu’ils firent avant de se rétracter.
Les deux accusés ont aussi rapidement clamé que leurs aveux avaient été extorqués sous la torture, clamant leur innocence. De toute évidence, l’instruction a été bâclée. «Par exemple, nous dit de Genève Me Rachid Mesli, j’avais demandé que soient entendus des témoins à décharge qui prouveraient que Medjnoun ne pouvait physiquement être sur les lieux au moment du crime, et cela n’a jamais été fait. Les accusés n’ont pas non plus été confrontés aux témoins oculaires.»
Pour l’avocat exilé, son ancien client l’a échappé belle car il aurait pu connaître un sort bien plus funeste encore: «Malik Medjnoun a été détenu sans comparaître devant un juge entre le 28 septembre 1999 et le 5 mai 2000. Heureusement qu’il a été possible d’alerter l’ONU qui s’est inquiété de son sort auprès d’Alger. Sans quoi, il aurait pu subir le sort fatal de ces milliers de disparus. On peut parler dans son cas de vrai rescapé.»
Un rescapé qui n’a toujours pas pu se défendre en justice et demeure en prison depuis près de dix ans, tout comme l’autre accusé, Hakim Chenoui. «Dix ans de préventive, c’est du jamais vu, même en Algérie, insiste Me Rachid Mesli. Cela démontre l’embarras du régime face à ce procès. Il craint par-dessus tout une nouvelle révolte de la Kabylie.»
Mesli lui-même a ensuite subi les foudres du pouvoir, condamné qu’il fut à vingt ans de prison pour constitution de groupe terroriste en Suisse… où il vit en exil. «J’ai payé pour avoir été le collaborateur d’Amnesty International», commente-t-il.
Toujours en Suisse et à Genève, l’Algérie avait du reste été condamnée par le Comité des droits de l’homme en 2006 pour le cas de Malik Medjnoun. Visiblement pas de quoi ébranler le régime, qui n’a toujours pas annoncé le procès des «assassins présumés» de Lounès Matoub.
BAUDOUIN LOOS
Llah irahmek Matoub, tes assassins courent troujours
UNE VICTIME SANS CRIMINEL.
ma foi au bled on tire toujours sur les lampistes et quand yen a pas on en trouve
allez un pt_i hommage a kamel messaoudi. pour moi c est le meilleur artiste algérien et il s est fait tuer par un terroriste automobile ( il parait 15000 accidents mortels sur les routes algeriennes en 2008 j espere que c est pas le bon chiffre!
bonjour tout le monde.qui a enleve en 1994 le defunt matoub lounes?c’est peut-etre l’emir baich originaire de draa-elmizan qui s’est livre au service de securite apres avoir liberer lounes matoub pour sauver sa peau et celles de sa famille.effectivement l’emir baich a recu un emissaire portant un ordre d’executer lounes matoub ,venu de ain-eddefla avec un 4*4 dans les maquis de kabylie,l’emir sentant l’odeur du drs a prefere se livre a la police apres avoir depose matoub lounes a benyeni,que de le tue et faire le jeu du drs.alors qui a tue lounes matoub ?c’est bien sur ceux qui l’ont rates la 1er fois,le drs.merci.
Assalam, azul, bonjour
Des hommes sans honte, sans pitié, d’une froideur rare et experts confirmés dans l’art de mentir, de ruser, de manipuler, d’infiltrer le peuple, de le diviser et de le voler, de maquiller comme des idiots la vérité(car, tôt ou tard, tout le monde arrive à savoir qui a assassiné, qui est assassiné et pourquoi il a été assassiné. Oh ! si le ridicule pouvait tuer !) et de commanditer des crimes abjects et de ne jamais se trouver dans les mains de la justice d’ici ou d’ailleurs, dirigent d’une main de fer notre pays, depuis des années. Ces hommes sont pris dans le tourbillon: de la puissance que procure le pouvoir qui n’est nullement mérité, de la richesse qui est totalement volé, de la noblesse qui cache un coeur d’une noirceur inégalée, d’un préstige acquis par des hommes qui avaient tout sacrifié et qui étaient , souvent, restés dans l’anonymat le plus complet et d’une force qui leur a été, gracieusement, offerte par des hommes qui n’ont reçu que des miettes du trésor qu’ils avaient, malicieusement, accumulés. Ces hommes entassent sur leur passage (un seul passage, celui de la perversité, de l’hopocrisie, de la mort, de la terreur, de l’illicite, de l’injustice…En somme du mal le plus térrifiant qui puisse exister) des cadavres par centaines de milliers. Les noms de ces cadavres sont tous connus, les tueurs sont tous identifiés et les commanditaires, maintenant, n’ont plus peur de se dévoiler mais la justice personne ne peut la faire passer, ni la faire triompher. C’est, sans doute, ça le propre de toute tyrannie ! C’est, sans doute, ça, qui les encouragent, à nous brimer, à nous torturer, à nous reprimer, à nous humilier et à nous écraser ! C’est, sans doute, ça qui leur donne le droit absolu sur nos destinées ! Ils ont appris à se débarrasser, sans aucune culpabilité, des meilleurs enfants de notre pays et ils savent mieux que n’importe qui comment utiliser dans leurs intérêts ceux qui ont la capacité d’offrir à l’Algérie un sort meilleur que celui qu’ils ont préparé. Matoub est assassiné et Djaout, Hachani, Mekbel, Abane, Chaabani, Krim, Boudiaf, Meceli…toutes les étoiles qui auraient nous éclairer et nous guider et leurs assassins continuent à nous diriger. C’est, sans doute le drame, de notre beau pays.
Fraternellement
matoub a été tué par des terroristes et je peux jurer là-dessus.
c etait un ate , je grois alors au diable … pourriture ,l imne national il ne faut jammais y toucher .. 1,5 millions de chahid .. un pede a voulou le changer .. ton assasinat c est ton merite crapule